Minimisons les services : /etc/init.d/education autodestroy
Laissons un peu le dessin et revennons à des choses super passionantes.
Vous n'êtes pas sans savoir qu'il va y avoir une grève dans la fonction publique et plus précisément dans l'éducation nationale le 15 mai. Comme de bien entendu ça va mettre le bazar et tout. Mais on veut les empêcher grâce à un service minimum qui accueillera les élèves.
Ca fait donc parler les gens. Les enseignants disent que dans ce cas, c'est comme s'ils ne faisaient pas grève, le gouvernement dit que non, vous faîtes grève c'est bon. Pour simplifier la chose, une grève sans bordel, ce n'est pas une grève. Manifester son mécontentement et ne pas aller travailler, ce n'est pas une grève.
Si on reprend depuis le début, les enseignants ne travaillent pas donc les enfants n'ont pas école, c'est à dire, ils n'ont pas accès au savoir, il en suit donc que la grève pénalise bien les enfants. On cherche à les accueillir malgré tout, mais sans leur dispenser de cours. Là ça pose problème car l'école à priori, c'est une garderie. Il faut donc que les gamins de 6 ans restent chez eux tout seuls, se fassent à bouffer, pètent et rôtent devant la télé et s'endorment devant les feux de l'amour. Les plus actifs auront la possibilité d'aller jusqu'au bistrot du coin histoire de boire un canon. Ils rejoindront les collégiens déjà là après le petit déj de 13h (la veille, ils ont fumé des pètes sur les bancs au bord des fleuves/lacs/rivières/étangs/flaques d'eau jusqu'à 1h du mat' pour les vrais rebelles ou les collégiens de maternelle, 23h pour les minables et 21h30 pour les lopettes, les filles qui se la joue et les gosses de 8 ans). Je ne parle pas des lycéens puisqu'ils ont le même programme, le nombre de bouteilles et de clopes diffère. Ils ont en plus l'habitude de ne rien foutre avec leur grève à deux balles.
Grâce à cette analyse fine de la situation, on conviendra que le service minimum ne sert pas à grand chose, ou doit être adapté. Deux possibilités s'offrent à nous. Soit l'armée, une bonne petite mise en forme d'une journée histoire que le lendemain matin, les enseignants aient la paix ; soit un capitaine de soirée pour ramener tout ce petit monde totalement défoncé et bon pour la brigade des stup'. Et nos enseignants dans tout ça ??? Bah eux...ils peuvent faire grève s'ils veulent. Ils peuvent rester chez eux ou pourquoi pas, faire des soirées comme les élèves, la situation n'aura pas changé mais ils se seront bien marré.
Cette analyse n'apportera rien au problème. Cependant, il n'y a pas de solution. Pour ne pas avoir de grève, il faut de l'argent qu'on n'a pas. Pour pouvoir garder les gamins, il faut de l'argent et des gens qu'on n'a pas. Pour qu'il n'y ait pas de problème d'argent, il faut baisser les prix, le chômage, la corruption ici, ailleurs, la faim dans le monde, la guerre, le trou de la sécu, guérir mes problèmes de santé, ranger ma chambre, faire des enfants alors qu'il y en a plein partout qui meurent de faim, sont au chômage, n'ont pas d'argent, ne remboursent pas le trou de la sécu, ne rangent pas ma chambre...En fait le problème dans l'éducation nationale, c'est l'ensemble des problèmes qu'on a ailleurs et la réponse est toujours la même : démerdez-vous et arrêtez de chercher des solutions. Par contre si quelqu'un peut ranger ma chambre, il peut venir.
Vous n'êtes pas sans savoir qu'il va y avoir une grève dans la fonction publique et plus précisément dans l'éducation nationale le 15 mai. Comme de bien entendu ça va mettre le bazar et tout. Mais on veut les empêcher grâce à un service minimum qui accueillera les élèves.
Ca fait donc parler les gens. Les enseignants disent que dans ce cas, c'est comme s'ils ne faisaient pas grève, le gouvernement dit que non, vous faîtes grève c'est bon. Pour simplifier la chose, une grève sans bordel, ce n'est pas une grève. Manifester son mécontentement et ne pas aller travailler, ce n'est pas une grève.
Si on reprend depuis le début, les enseignants ne travaillent pas donc les enfants n'ont pas école, c'est à dire, ils n'ont pas accès au savoir, il en suit donc que la grève pénalise bien les enfants. On cherche à les accueillir malgré tout, mais sans leur dispenser de cours. Là ça pose problème car l'école à priori, c'est une garderie. Il faut donc que les gamins de 6 ans restent chez eux tout seuls, se fassent à bouffer, pètent et rôtent devant la télé et s'endorment devant les feux de l'amour. Les plus actifs auront la possibilité d'aller jusqu'au bistrot du coin histoire de boire un canon. Ils rejoindront les collégiens déjà là après le petit déj de 13h (la veille, ils ont fumé des pètes sur les bancs au bord des fleuves/lacs/rivières/étangs/flaques d'eau jusqu'à 1h du mat' pour les vrais rebelles ou les collégiens de maternelle, 23h pour les minables et 21h30 pour les lopettes, les filles qui se la joue et les gosses de 8 ans). Je ne parle pas des lycéens puisqu'ils ont le même programme, le nombre de bouteilles et de clopes diffère. Ils ont en plus l'habitude de ne rien foutre avec leur grève à deux balles.
Grâce à cette analyse fine de la situation, on conviendra que le service minimum ne sert pas à grand chose, ou doit être adapté. Deux possibilités s'offrent à nous. Soit l'armée, une bonne petite mise en forme d'une journée histoire que le lendemain matin, les enseignants aient la paix ; soit un capitaine de soirée pour ramener tout ce petit monde totalement défoncé et bon pour la brigade des stup'. Et nos enseignants dans tout ça ??? Bah eux...ils peuvent faire grève s'ils veulent. Ils peuvent rester chez eux ou pourquoi pas, faire des soirées comme les élèves, la situation n'aura pas changé mais ils se seront bien marré.
Cette analyse n'apportera rien au problème. Cependant, il n'y a pas de solution. Pour ne pas avoir de grève, il faut de l'argent qu'on n'a pas. Pour pouvoir garder les gamins, il faut de l'argent et des gens qu'on n'a pas. Pour qu'il n'y ait pas de problème d'argent, il faut baisser les prix, le chômage, la corruption ici, ailleurs, la faim dans le monde, la guerre, le trou de la sécu, guérir mes problèmes de santé, ranger ma chambre, faire des enfants alors qu'il y en a plein partout qui meurent de faim, sont au chômage, n'ont pas d'argent, ne remboursent pas le trou de la sécu, ne rangent pas ma chambre...En fait le problème dans l'éducation nationale, c'est l'ensemble des problèmes qu'on a ailleurs et la réponse est toujours la même : démerdez-vous et arrêtez de chercher des solutions. Par contre si quelqu'un peut ranger ma chambre, il peut venir.